L’atelier des sorciers

Présentation

Nom au Japon : Tongari Boushi no Atelier

Mangaka : Kamome Shirahama

Genre : Seinen

Thèmes abordés : Fantasy, Aventure, Amitié, Drame, Magie

Première publication au Japon : 2016

Première publication en France : 2018

Maison d’édition française : Pika

Statue au Japon : Série en cours

Statue en France : Série en cours

Nombre de tomes parus : 7 (Fr) / 8 (Jp)

Dernier tome paru : 25 novembre 2020 (Fr)

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Résumé : Coco a toujours été fascinée par la magie. Hélas, seuls les sorciers peuvent pratiquer cet art et les élus sont choisis dès la naissance. Un jour, Kieffrey, un sorcier, arrive dans le village de la jeune fille. En l’espionnant, Coco comprend alors la véritable nature de la magie et se rappelle d’un livre de magie et d’un encrier qu’elle a acheté à un mystérieux inconnu quand elle était enfant. Elle s’exerce alors en cachette. Mais, dans son ignorance, Coco commet un acte tragique ! Dès lors, elle devient la disciple de Kieffrey et va découvrir un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence ! (Source Pika)

Mon avis sur la saga : Des dessins magnifiques, un intrigue palpitante, de l’originalité, que demander de plus ?
La magie est un thème courant dans la littérature ou même à la télé mais Kamome Shirahama a réussi à innover avec le principe de dessiner les sorts et l’absence de formules magiques. Ça rend très artistique et la notion d’apprenti sorcier prend tout son sens : il faut beaucoup s’entrainer afin de dessiner des sorts parfaits. Il y a aussi beaucoup de notion d’intuitivité et d’imagination afin de se sortir du pétrin sans connaître tous les sorts existants (ce qui est impossible).
L’intrigue est vraiment bien amenée : il n’y a pas de chapitre laissé au hasard. Au début, le rythme était assez lent afin que l’on puisse découvrir en même temps que Coco tout l’univers mais l’action arrive dès le tome 2. Les amitiés se forgent petits à petits et l’on en apprend de plus en plus sur le monde des sorciers. Les personnages secondaires ont aussi leurs propres vécus. Il y a une lutte pour voir la ligne entre le bien et le mal qui a été tracé le jour de la conjuration.
Je pense qu’il reste à aborder le gros thème du communautarisme et ses déviances car ça a été légèrement abordé et sous entendu avec par exemple « il n’y a que les enfants de sorciers qui apprennent la magie » « les sorciers restent vivre entre eux à l’académie »; il y a donc un énorme manque de liberté.
Après toutes ses éloges, je vais expliquer maintenant pourquoi je n’ai pas mis 20 à la saga. Je trouve l’héroïne très classique : ingénue, émerveillée de tout, qui se lie d’amitié avec tout le monde en claquant des doigts, qui trouve toujours la bonne solution. Je trouve sa zone d’ombre pas assez développée.

Note pour la saga : 18/20

Mon avis sur le dernier tome : Le tome 7 nous dévoile enfin un bout du passé de Kieffrey ce qui nous explique son besoin compulsif de retrouver la confrérie du capuchon. D’autre part, on commence à sentir de plus en plus que Coco pourrait basculer vers la magie interdite.
Le chapitre 39 sous couverts d’une banale relation sorciers ignorants, nous dévoile un peu de la folie humaine et les lois du monde des sorciers. Kieffrey n’a pas respecté la loi en prenant Coco comme apprenti, est-il donc au dessus des lois ? Les lois ne s’appliquent pas à tout le monde ?
Même s’il reste encore beaucoup de zone d’ombre comme pourquoi Coco est l’enfant de l’espoir ? Quel sort a été lancé sur Kieffrey ? Que cache vraiment le jour de la conjuration ? Je trouve que l’histoire avance à un bon rythme. A chaque tome nous en savons de plus en plus et l’attente du prochain tome devient intenable.

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